Le trans-corrézien

Ce train à voies étroites, est appelé aussi « le tacot » ou « le train des caillades », parce qu’il permettait aux agricultrices d’amener leur production agricole sur les marchés des villes. Il a fonctionné de 1912 à 1960 et a permis un développement économique de l’agriculture et du tourisme. Les habitants de Saint Pardoux prenaient le train à la gare de Clergoux ou à celle des Chemineaux. Pendant la guerre, il était étroitement surveillé par les allemands et les gendarmes français aux sorties de Tulle mais aussi par les maquisards dans les gares suivantes, pour s’assurer qu’il ne transporte pas d’espion venu repérer les emplacements des camps de la Résistance sur notre plateau.
Le tacot était un lieu de convivialité pour les passagers. Quand il déraillait les gens descendaient du train pour aider les mécaniciens à le réparer et le remettre sur ses rails (certains jeunes en faisaient un jeu). Il transportait aussi des marchandises comme du bois, de la paille, des châtaignes…

Les itinéraires ferroviaires